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Club de lecture – Lundi 11 septembre 2017 de 14h à 15h30

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Club de lecture

Lundi 11 septembre de 14h à 15h30

 

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 
 

Compte-rendu du club de lecture du 10 juillet 2017

Edith nous lit le premier passage de Jolie Libraire dans la lumière de Frank Andriat. Auteur belge, professeur de lettres dans un athénée bruxellois. Cet extrait, qui met en scène une rencontre, lui a donné envie de poursuivre la lecture, pour la poésie et la finesse de l’écriture : « Quand les hasards se rencontrent, c’est la lumière qui les rassemble. Une jolie libraire retrouve un fait marquant de son passé dans un livre qui la conduit à tisser des liens et à s’interroger sur son présent. Ce roman délicat, qui rend hommage aux libraires et qui chante l’univers des livres, est une ode à la lumière, à la tendresse et à l’amour. » Edith nous dira si la suite est à la hauteur de cette promesse. Nous avons déjà présenté de cet auteur L’arbre à frites et Le vieil enfant.

Geneviève a entamé Congo, une histoire de David Van Reybrouck, cité le mois dernier. Cela lui a appris beaucoup de choses sur la période coloniale et l’indépendance de ce pays. Elle nous parle aussi de Le mariage de plaisir de Tahar Ben Jelloun. Dans l’islam, il est permis à un homme qui part en voyage de contracter un mariage à durée déterminée pour ne pas être tenté de fréquenter les prostituées. On le nomme mariage de plaisir. C’est dans ces conditions qu’Amir, un commerçant prospère de Fès, épouse temporairement Nabou, une Peule de Dakar, où il vient s’approvisionner chaque année en marchandises. Geneviève a apprécié l’écriture de l’auteur. S’ensuit une discussion animée sur la polygamie dans différentes régions du monde.

Anne-Françoise s’est bien amusée en lisant Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol, où l’auteure met en scène une famille de la banlieue parisienne, dont le père au chômage rejoint l’Afrique avec son amante et s’occupe d’un élevage de crocodiles. Quant à sa femme, érudite du 12ème siècle, larguée avec ses enfants, elle se met à écrire un roman pour mettre du beurre dans les épinards. Nous sommes témoins de rencontres entre plusieurs mondes autour de ce roman en devenir. Elle dévore actuellement Cet instant-là de Douglas Kennedy. L’histoire se déroule dans le Maine, de nos jours, et à Berlin en 1984. Parti à Berlin pour écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty, la radio de propagande américaine. C’est là qu’il rencontre Petra, sa traductrice. Entre l’Américain allergique à toute forme d’engagement et l’Allemande de l’Est récemment passée à l’Ouest, c’est le coup de foudre, intense, total, dévastateur. La suite de cette rencontre sera à découvrir.

Cécile nous livre Le garçon de Marcus Malte. Un roman se situant au début du 20ème siècle. Le personnage est ce garçon, dont nous suivrons les rencontres et épisodes de sa vie sans jamais connaître son identité. C’est le rythme et l’inventivité de cette écriture qui a séduit Cécile.

Claude nous a dressé un portrait de l’auteure russe Nina Berberova, exilée en France en 1922, puis aux USA dans les années 50. Elle est seulement reconnue comme auteure dans les années 70-80. Son œuvre relate l’exil des différentes classes sociales, dans un langage clair. Elle écrit tant des essais, des biographies, que des romans. Ceux-ci sont en général assez courts, son style est fort, beau, raffiné, et la lecture en est facile. Que demander de plus… Quelques titres : C’est moi qui souligne, Les dames de St-Pétersbourg, Le mal noir, L’accompagnatrice.

Gérard a apprécié Géopolitique du moustique d’Erik Orsenna. L’auteur décrit les différents lieux où le moustique est roi, comment il s’est adapté aux défenses que l’homme a dressées contre lui, comment l’homme s’adapte à cette cohabitation, comment les scientifiques développent des stratégies pour lutter contre les maladies qu’il transporte. Rappelant son ouvrage La grammaire est une chanson douce, la discussion tourne alors autour de l’orthographe, à simplifier pour que le français continue à être parlé et écrit dans un univers où l’anglais a de plus en plus le monopole de la communication. Il nous ramène aussi La consolation de Flavie Flament, une des victimes des abus sexuels de David Hamilton. Elle raconte ces épisodes de sa vie d’adolescente, ainsi que celle d’autres jeunes filles photographiées par D. Hamilton. Dès la parution de ce livre, David Hamilton se suicide. Une nouvelle édition est alors imprimée avec une préface mentionnant la mort de l’abuseur.

A bientôt,
Bonnes lectures !

Anne-Françoise et Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé

 



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