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Club de lecture – Lundi 15 février 2016 de 14h à 15h30

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Club de lecture

Lundi 15 février de 14h à 15h30

 

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 
 

Compte-rendu du club de lecture du 18 janvier 2016

Back up de Paul Colize, retrace l’histoire du rock tout en étant un thriller, un bon suspens. Quel rapport entre la mort en 1967 des musiciens du groupe de rock Pearl Harbor et un SDF renversé par une voiture à Bruxelles en 2010? Lorsque l’homme se réveille sur un lit d’hôpital, il est victime du locked-in syndrome, incapable de bouger et de communiquer. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, il tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Peu de dialogues. Récit. Un livre qui donne envie à Jacqueline d’en découvrir d’autres du même auteur.

Savoir-vivre de Hédi Kaddour. Londres dans les années 20. Tiré d’une histoire vraie. Un journaliste, une chanteuse et un colonel au passé trouble, la montée du fascisme en Angleterre… une arrestation qui conduit à une révélation. Instructif quant à la condition de la femme. Et puis ça vaut la peine surtout pour la fin. Présenté par Daniel.

Isabel Allende : La maison aux esprits. Une merveille, nous dit André. Un style d’écriture typiquement espagnol. Grandes phrases. A travers une grande saga familiale, elle retrace la naissance de la gauche. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.

Chékéba Hachemi : L’insolente de Kaboul. Chékéba Hachemi avait 11 ans lorsqu’elle a quitté l’Afghanistan pour rejoindre le Pakistan. Seule, elle suit un passeur dans des montagnes. À 25 ans elle s’engage aux côtés de Massoud dans son combat contre les talibans, pour améliorer le sort de son pays et surtout les conditions de vie des femmes afghanes. Dans ce témoignage, elle retrace ses victoires, ses erreurs et ses échecs. Présenté par Carine.

Tom Rob Smith : La ferme. Bien écrit, se lit vite, nous dit Gérard. Une intrigue vertigineuse. Résumé : Enfant unique, élevé dans une famille soudée, entre un père britannique et une mère suédoise, Daniel, 29 ans, n’a jamais douté de l’équilibre familial. Alors, quand ses parents vendent leur pépinière pour aller rénover une vieille ferme suédoise, le jeune homme ne voit aucune raison de s’inquiéter. Et pourtant. Un matin, Daniel reçoit un appel de son père : « Ta mère ne va pas bien. Elle imagine des choses terribles, terribles… » Puis de sa mère : « Ton père est un homme dangereux et un menteur. » Qui croire ? Qui dit la vérité ? Pour démêler l’histoire, Daniel devra se rendre en Suède mener l’enquête lui-même. En bref, Boulevard de la mort de Thomas Sanders. Action. Intéressant pour la partie historique. Un thriller qui se lit facilement : Meurtre en eaux troubles de Sharon Sala.

Joyce Carol Oates : Mudwoman. L’autrice montre à la fois le côté noir mais aussi créatif de l’Amérique. Décrit avec talent. Abandonnée par sa mère à demi-folle au milieu des marais, Mudgirl, l’enfant de la boue, est sauvée on ne sait trop comment, puis adoptée par un brave couple de Quakers qui l’élèvera avec tendresse en s’efforçant toujours de la protéger des conséquences de son horrible histoire. En tombant très bas, elle récupère son passé, nous dit Colette. Prix du meilleur roman étranger en 2013.

Odette a aimé Le flûtiste invisible de Philippe Labro (déjà présenté en 2015).

Mal de pierres de Milena Agus. De la poésie à l’état pur, nous dit Geneviève, sous le charme. Au centre de l’histoire, l’héroïne, une jeune Sarde. À l’arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une extraordinaire finesse : le mari, épousé sans amour, taciturne, aucune tendresse entre eux ; le rescapé, une brève rencontre qui lui laisse une empreinte indélébile ; le fils, inespéré, et futur pianiste ; enfin, la petite-fille, la narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l’héroïne de se révéler dans sa vérité.

Dépressions de Herta Muller. L’univers fermé d’une petite communauté germanophone de Roumanie après la Deuxième Guerre mondiale, vu à travers les yeux d’une petite fille. Anne-Francoise est déroutée par le style. Aucune réflexion, aucun sentiment. On ne sent pas le lien entre les personnages. Uniquement des faits racontés par une petite fille. Un style métaphorique qui donne de la force aux images qui en ressortent.

Et pour terminer, un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels. Le chuchoteur de Donato Carrisi. Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavilla et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Milla Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…

Bonne lecture à tous.
Notre prochain rdv est le 15 février à 14h.

Cordialement,
Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé

 



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