Accueil » Agenda, Section adulte

Club de lecture – Lundi 27 juin 2016 de 14h30 à 16h

Pas encore de commentaire

Club de lecture

Lundi 27 juin de 14h30 à 16h

 

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 
 

Compte-rendu du club de lecture du 23 mai 2016

Carine a beaucoup apprécié Le manoir de Tyneford de Natasha Solomons, une histoire qui se passe en Autriche en 1938. Elise, jeune fille de la bourgeoisie juive viennoise, est contrainte à l’exil. Tandis que sa famille attend un visa pour l’Amérique, elle devient domestique à Tyneford. Inversion des rôles. Au début, elle se fait discrète, tait l’humiliation du racisme, du déclassement, l’inquiétude pour les siens… Peu à peu elle finira par apprivoiser son pays d’exil.

André, un fan d’Armel Job, nous présente avec enthousiasme son dernier roman, Et je serai toujours avec toi. Un suspens dont le mystère à nouveau n’est dévoilé qu’à la toute fin… non, non, on ne va pas voir avant ! Une veuve vit avec ses deux grands fils. Un soir, une voiture s’arrête devant la maison, un gars en panne. Il finit par s’incruster. Bon, on n’en dit pas plus. Passionnant, avec des expressions locales savoureuses (région de Liège). Récit fait en alternance par les deux fils, qui ont des sensibilités différentes. Chacun a sa perception concernant leur mère.

Odette est sous le charme du roman Le poids des secrets. Un joli coffret (Babel) de 5 petits tomes qui se lisent dans l’ordre (environ 1h30 par tome). Chaque tome est écrit par un personnage de l’histoire, qui se passe à partir de la fin de la guerre 45 au Japon. Ah oui, l’auteure : Aki Shimazaki. Les personnages se croisent. Style simple, poétique. Un livre tout en douceur. Nature omniprésente, la femme dans la société japonaise, secrets de famille dévoilés.

Les voyageurs de l’aube, le dernier roman d’Henri Gougaud nous entraîne dans l’infini des paysages intérieurs et les grands espaces extérieurs par la musicalité de ses mots. Le roman se déploie autour d’un pauvre ermitage perdu dans le désert d’Égypte où se retrouvent autour de Nathan, un vieux sage copte, Zahra une magnifique jeune femme enceinte, un moine grec orthodoxe, Adour, un joueur de luth arménien et Madjid, un vagabond venu de Perse. Tous vivent dans l’attente d’une caravane qui devrait passer par là pour aller à Alexandrie. Chacun narre l’histoire de sa vie, ses tribulations. Les histoires s’emboîtent les unes dans les autres. On y parle de la vie et de son sens, du rapport à Dieu ou à son absence. Avec tous ses ingrédients foisonnants de merveilleux, d’aventure, de dangers, de personnages puissants, rois et brigands, courtisanes, femmes enchanteresses, chevaux et richesses.

Cécile nous présente Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, écrit en 1955, très bien écrit d’ailleurs. science-fiction. Dans la lignée Le meilleur des mondes et 1984. Fahrenheit 451, c’est la température à laquelle le papier s’enflamme et se consume. Le monde est devenu invivable. On ne peut plus parler de bonheur ni de ce qui nous préoccupe. Les livres sont interdits. Montag est un pompier du futur d’un genre particulier : il brûle les livres. Jusqu’au jour où il se met à en lire, refuse le bonheur obligatoire et rêve d’un monde perdu où la littérature et l’imaginaire ne seraient pas bannis. Devenant du coup un dangereux criminel.

Désolée, je suis attendue poursuit Geneviève. L’héroïne du roman de Agnès Martin-Lugand ne vit que pour son travail, est sous l’emprise d’un patron qui en demande toujours plus. Jusqu’au jour où un ancien amour refait surface…

Anne-Françoise nous parle de Yasunari Kawabata et son livre Nuée d’oiseaux blancs, écrit en 1960. Un récit au style épuré dans lequel les émotions et les sentiments se découvrent essentiellement au détour d’une suggestion ou d’une métaphore faisant allusion à la cérémonie du thé. Un jeune homme s’éprend d’une ancienne maîtresse de son père.

Bonnes lectures.
Notre prochain rdv est le 27 juin à 14h30

Cordialement,
Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé

 



Laisser un commentaire

Nous vous encourageons à garder une conversation courtoise et centrée sur le sujet de l'article.

Merci d'avance pour votre contribution.