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Club de lecture – Lundi 5 décembre 2016 de 14h à 15h30

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Club de lecture

Lundi 5 décembre de 14h à 15h30

 

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 
 

Compte-rendu du club de lecture du 7 novembre 2016

Cécile nous parle de Transatlantic de Colum McCann, écrivain irlandais vivant à New-York. Plusieurs histoires, un peu comme une série de nouvelles. Du XIXe siècle à nos jours, entre l’Amérique et l’Irlande, l’histoire poignante d’hommes et de femmes déracinés. Il a écrit aussi sur la vie des sans-abris Les saisons de la nuit. Evoqué aussi, le très beau Et que le vaste monde poursuive sa course folle (titre tiré d’un poème), et Le chant du coyote.

Odette trouve Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie très intéressant. L’histoire d’une jeune femme du Nigeria. Americanah est le nom donné aux femmes du Nigéria qui partent en Amérique et reviennent au pays. Elle raconte ce qu’elle vit en Amérique. Histoire d’amour de soi d’abord, mais aussi des autres. Elle fait valser le politiquement correct et les clichés sur la race ou le statut d’immigrant, et parcourt trois continents d’un pas vif et puissant. Un livre qui nous donne de quoi nous instruire, nous distraire, et nous faire voyager.

Claude nous présente Un pays à l’aube de Dennis Lehane, auteur de romans noirs. Premier volume d’une trilogie. Un livre qui rejoint le thème du travail (!) : 1918-1919, gens abrutis par le travail, chômage, difficulté d’intégration des noirs dans le monde du travail aux Etats-Unis… Il traite de mouvements de grève dans la police, mouvements de révolte des policiers, infiltration dans des réseaux, lutte pour faire entendre leur voix. Parallèlement, on voit l’évolution d’un noir qui part d’une usine, tombe dans la délinquance, et remonte la pente. Fresque flamboyante sur Boston, la trilogie couvre la période de 1918 à 1940. Un gros livre…

Pour changer, un essai d’une auteure française, Elisabeth Badinter, Le conflit : la femme et la mère présenté par Estelle. Badinter constate une régression sur le terrain des droits des femmes, laquelle se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d’enfant (en dix ans la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d’un diktat concernant l’allaitement. Ecrit en 2010, elle met le doigt sur de vraies questions et fait mouche. À lire aussi : L’amour en plus.

Geneviève présente La femme au carnet rouge, enfin un livre distrayant, frais, d’Antoine Laurain. Résumé : un matin à Paris, alors qu’il ouvre sa librairie, Laurent Letellier découvre dans la rue un sac à main abandonné. Curieux, il en fait l’inventaire et découvre, faute de papiers d’identité, une foule d’objets personnels, dont un carnet rouge rempli de notes. Désireux de retrouver la propriétaire du sac, Laurent s’improvise détective. À mesure qu’il déchiffre les pages du carnet contenant les pensées intimes de l’inconnue, le jeu de piste se mue progressivement en une quête amoureuse qui va chambouler leurs vies. L’invité de Roald Dahl, fantasque, cynique, ironique : un personnage séducteur invétéré, en panne en plein milieu du Sinai, il est invité à passer la nuit dans un château en plein milieu du désert. Qui dit château dit princesse à séduire… pour adultes avertis ! Suspens.

Gérard nous conseille L’innocence des bourreaux de Barbara Abel : un thriller noir, idéal pour l’avion, le train ou le tram. Entre victimes et bourreaux, la frontière devient mince, si mince… Il a aimé aussi La chute des géants de Ken Follett, déjà évoqué lors d’une rencontre précédente.

Anne-Françoise a été touchée par La vie est facile, ne t’inquiète pas de Agnès Martin-Lugand. Livre facile à lire, phrases courtes, qui dégage pas mal d’émotions. L’histoire d’une femme devant de nouveaux choix de vie, choix d’homme après un deuil. Emouvant. Un livre qui questionne sur ce qui est bon pour soi, ce qui a de l’importance.

Et on termine avec Mother India de Manil Suri, le grand roman des passions féminines indiennes. Une intrigue sur fond de chocs culturel et religieux, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Passionnant et intéressant pour Edith.

Bonne lecture à tous, rendez-vous le lundi 5 décembre à 14h.

Cordialement,
Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé

 



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