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Club de lecture – Lundi 7 octobre 2019 de 14h à 15h30

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Club de lecture

Lundi 7 octobre de 14h à 15h30

 

À l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 

Compte-rendu du club de lecture du 9 septembre 2019

Cécile a adoré Les disparus du phare, un thriller de Peter May. L’auteur, écossais, nous emporte dans la vertigineuse recherche d’identité d’un homme sans nom et sans passé, que sa mémoire perdue conduit droit vers l’abîme. Parallèlement à l’intrigue, ses recherches sur les abeilles sont remarquables. On apprend énormément de choses sur le sujet, sans perdre de vue le sens de l’intrigue. L’auteur évoque la nature sauvage de l’Ecosse comme personne, ses descriptions sont superbes. Chaudement recommandé donc. Par contre, une critique très négative à propos de Famille parfaite de Lisa Gardner qu’elle a trouvé très mauvais concernant l’écriture.

Le train des orphelins de Christina Baker Kline a séduit Gérard, passionné de trains. Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d’orphelins irlandais. Au bout du voyage, la chance pour quelques-uns d’être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d’autres une vie de labeur ou de servitude. Vivian Daly était l’une de ces enfants. Elle vit aujourd’hui ses vieux jours dans le Maine, son lourd passé relégué dans de grandes malles au grenier. Jusqu’à l’arrivée de Mollie, dix-sept ans, sommée par le juge de nettoyer le grenier de Mme Daly, en guise de travaux d’intérêt général. Et contre toute attente, entre l’ado rebelle et la vieille dame se noue une amitié improbable. Au fond, ces deux-là ont beaucoup plus en commun qu’il n’y paraît, à commencer par une enfance dévastée…

Tropique de la violence de Nathacha Appanah est une plongée dans l’enfer d’une jeunesse livrée à elle-même sur l’île française de Mayotte, dans l’océan Indien. Dans ce pays magnifique, sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quotidien. Présenté par Carine qui a beaucoup aimé. Un extrait : « Ne t’endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n’est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c’est ça. Écoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu’à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré ? Ils viennent pour toi. »

Une évidence présenté par Geneviève, un roman d’Agnès Martin-Lugand. Une écriture simple et légère. Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?

Françoise évoque deux livres écrits en anglais, très abordables pour ceux qui apprennent l’anglais, dont celui-ci : How I met myself de David A. Hill, un suspens très bien écrit. Et termine avec un roman de Didier Van Cauwelaert, L’apparition (2001). Résumé : « Le 12 décembre 1531, l’image de la Vierge Marie apparaît devant témoins sur la tunique de Juan Diego, un Indien aztèque. Quatre siècles plus tard, des scientifiques découvrent, dans les yeux de cette Vierge, le reflet des témoins de l’apparition. Des querelles d’intérêts se déclenchent. Le Vatican charge Nathalie Krentz, ophtalmologue qui ne croit en rien, d’aller réfuter le miracle. Profondément impliquée suite à une agression, Nathalie finira par trouver ce qu’elle n’espérait plus : un sens à sa vie. »

Anne-Françoise nous parle de La capitale de Robert Menasse, un roman foisonnant et très riche ayant pour cadre principal Bruxelles et la commission européenne. Nombreux personnages qui ont pour point commun de croiser la route d’un cochon en liberté dans les rues de Bruxelles. Intrigue policière.

Eva nous présente un anti-roman ironique et jubilatoire avec La fin du monde n’aurait pas eu lieu de Patrick Ourednik, auteur tchèque. Gaspard Boisvert, ex-conseiller du président le plus stupide que les États-Unis aient connu, devenu publicitaire pour Pernod-Ricard (« Un verre, ça va, deux verres, ça va mieux »). Entre la blague des deux chinois, l’histoire des religions, celle du Viagra, l’hymne maltais, l’étymologie du prénom Adolf, le végétarisme ou l’Apocalypse qui se profile, prenez garde, il n’est pas exclu qu’on soit tout simplement en train de se payer votre tête. 111 chapitres qui font rire mais aussi réfléchir sur l’absurdité de notre monde.

Prochains rendez-vous : lundi 7 octobre, 18 novembre, 16 décembre 2019
et lundi 13 janvier 2020 à 14 heures.

A bientôt,
Bonnes lectures !

Anne-Françoise et Edith


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